Appel à projet résidence jeunesse auteur·rice-illustrateur·rice 2026 

Fotokino et La Marelle et accueillent, avec le soutien de la Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur, un·e auteur·rice-illustrateur·rice pour une résidence de création d’une durée de 2 mois. La résidence se déroulera en deux phases : 4 semaines en février à Marseille, avec Fotokino, suivies de 4 semaines à La Ciotat, avec La Marelle, en mars 2026.

Le·la résident·e développera un projet de création personnel autour du livre jeunesse, et accompagnera des actions de médiation autour du livre et de l’image, développées par Fotokino et La Marelle.

• Date limite de l’appel : jeudi 15 mai 2025 à midi (heure de Paris)
• Période de résidence : entre février et mars 2026 (pour une durée totale de 2 mois de résidence)
• Lieu de résidence : Marseille et La Ciotat

Le projet de résidence 

Les dossiers soumis concerneront un projet de livre jeunesse. Si le livre articule texte et images, ils seront tous deux réalisés par le·la candidat·e. Il pourra s’agir de finaliser un projet déjà en discussion avec une maison d’édition ou que le·la candidat·e prévoit de proposer ensuite à des maisons d’édition. Le projet pourra également contenir d’autres applications que le livre (exposition, production d’objets, création numérique) mais le livre devra en être l’élément central. Aucune contrainte particulière ne s’applique à l’âge des lecteurs·lectrices, ni au genre ou à la forme du livre, au-delà de la volonté de s’adresser à la jeunesse.

Candidatures 

Le dossier doit comprendre :
– une note d’intention sur le projet de résidence (format .doc ou .pdf)
– une bio-bibliographie, avec vos coordonnées (format .doc ou .pdf)
– une présentation succincte des projets réalisés et en cours 

À envoyer uniquement par mail ou transfert de fichiers (wetransfer.com) à : jeunesse2026marseille@la-marelle.org

Les candidatures sont à envoyer par mail à La Marelle au plus tard le jeudi 15 mai 2025 à midi.
Les projets seront validés par un jury composé de membres des structures organisatrices.
L’annonce de la personne retenue se fera courant juin 2025.

Contexte de résidence 

Conditions financières et matérielles
Une bourse de création de 3 600 € brut sera reversée par La Marelle et Fotokino. Une convention de résidence sera établie entre les parties, afin de préciser l’ensemble des détails administratifs et budgétaires. La bourse sera versée sous forme de droits d’auteur (conformément à la circulaire interministérielle n°DSS/5B/2011/63 relative aux revenus d’activités artistiques du 6 février 2011, et qui garantit un temps de création supérieur ou égal au temps de résidence).
De plus, les frais de déplacement seront pris en charge, pour un montant maximal de 200 euros aller-retour (domicile-Marseille), sur justificatifs.

Logements
La résidence se déroulera entre février et mars 2026, pour une durée totale de 2 mois, soit 8 semaines de résidence.
Un logement dans le centre-ville de Marseille (quartier des Cinq Avenues) sur la première période, puis à la Villa Deroze à La Ciotat pour la deuxième période seront mis à la disposition du·de la résident·e, incluant chacun un espace de travail adapté.

Actions de médiation
Par le dépôt de son dossier, le·la candidat·e s’engage à réaliser 2 à 4 actions de médiation (rencontres et ateliers) organisées par La Marelle et Fotokino. Ces actions permettront au public de mieux connaître le travail du·de la résident·e, et de rendre compte de son projet.

Partenaires & soutien financier 
Lieu de croisement pour les autrices, auteurs et artistes, La Marelle organise des résidences de création, à Marseille, à La Ciotat et dans la région Sud. À partir des projets qu’elle accompagne, elle soutient et publie des formes innovantes de création littéraire, propose des actions culturelles auprès du public et des professionnels, s’efforce de faire comprendre et de transmettre l’art d’écrire et sa nécessité. Ses actions se déroulent dans la métropole Aix-Marseille-Provence et en région Sud, tout en s’inscrivant dans une dimension nationale et internationale.

___
Avec le soutien de la Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Dédié aux multiples formes du design, le Festival Tangible prépare sa première édition, qui se tiendra du 10 au 26 octobre 2025 à Marseille et sur le territoire de la Métropole AMP. Ce festival est envisagé comme un temps de programmation commun qui accueillera la programmation des structures partenaires, mais aussi d’autres propositions portées par toute personne ou structure désirant s’y engager.

C’est le sens de cet appel à participation, bonne lecture !

↳ Le festival se déroulera du 10 au 26 octobre 2025
↳ Date limite d’envoi de la proposition : 16 mai 2025

Rencontre "histoires de design" avec Inès Bressand et Rémi Marilleau – 2 mai 2025 à 18h30
Démonstration capitonnée le samedi 3 mai de 14h à 18h30 - entrée libre - dans le cadre du PAC

Fotokino invite Inès Bressand et Rémi Marilleau pour une micro-résidence d'une semaine au Studio Fotokino. Ils y poursuivront leur recherche autour de la matelasserie, initiée à la Fondation Martell (Cognac) en novembre 2024 et février 2025 dans le cadre de leur résidence « Création & Transition ». L'occasion pour la designeuse et l'artisan textile de fabriquer une nouvelle pièce, en se réappropriant des savoir-faire traditionnels permettant de contraindre la matière.

Le samedi 3 mai, les visiteurs pourront découvrir le résultat leur travail, tout en s'initiant au capitonnage, une technique classique de rembourrage, caractérisée par l'utilisation de boutons pour créer un motif en relief. Accompagné par Inès et Rémi, chacun pourra fixer une bouffette à l'aide d'une très longue aiguille, participant ainsi à l'élaboration d'un volume textile qui évoluera au fil des heures de l'après-midi.

Appel à projet résidence jeunesse auteur·rice-illustrateur·rice 2026 

Fotokino et La Marelle et accueillent, avec le soutien de la Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur, un·e auteur·rice-illustrateur·rice pour une résidence de création d’une durée de 2 mois. La résidence se déroulera en deux phases : 4 semaines en février à Marseille, avec Fotokino, suivies de 4 semaines à La Ciotat, avec La Marelle, en mars 2026.

Le·la résident·e développera un projet de création personnel autour du livre jeunesse, et accompagnera des actions de médiation autour du livre et de l’image, développées par Fotokino et La Marelle.

• Date limite de l’appel : jeudi 15 mai 2025 à midi (heure de Paris)
• Période de résidence : entre février et mars 2026 (pour une durée totale de 2 mois de résidence)
• Lieu de résidence : Marseille et La Ciotat

Le projet de résidence 

Les dossiers soumis concerneront un projet de livre jeunesse. Si le livre articule texte et images, ils seront tous deux réalisés par le·la candidat·e. Il pourra s’agir de finaliser un projet déjà en discussion avec une maison d’édition ou que le·la candidat·e prévoit de proposer ensuite à des maisons d’édition. Le projet pourra également contenir d’autres applications que le livre (exposition, production d’objets, création numérique) mais le livre devra en être l’élément central. Aucune contrainte particulière ne s’applique à l’âge des lecteurs·lectrices, ni au genre ou à la forme du livre, au-delà de la volonté de s’adresser à la jeunesse.

Candidatures 

Le dossier doit comprendre :
– une note d’intention sur le projet de résidence (format .doc ou .pdf)
– une bio-bibliographie, avec vos coordonnées (format .doc ou .pdf)
– une présentation succincte des projets réalisés et en cours 

À envoyer uniquement par mail ou transfert de fichiers (wetransfer.com) à : jeunesse2026marseille@la-marelle.org

Les candidatures sont à envoyer par mail à La Marelle au plus tard le jeudi 15 mai 2025 à midi.
Les projets seront validés par un jury composé de membres des structures organisatrices.
L’annonce de la personne retenue se fera courant juin 2025.

Contexte de résidence 

Conditions financières et matérielles
Une bourse de création de 3 600 € brut sera reversée par La Marelle et Fotokino. Une convention de résidence sera établie entre les parties, afin de préciser l’ensemble des détails administratifs et budgétaires. La bourse sera versée sous forme de droits d’auteur (conformément à la circulaire interministérielle n°DSS/5B/2011/63 relative aux revenus d’activités artistiques du 6 février 2011, et qui garantit un temps de création supérieur ou égal au temps de résidence).
De plus, les frais de déplacement seront pris en charge, pour un montant maximal de 200 euros aller-retour (domicile-Marseille), sur justificatifs.

Logements
La résidence se déroulera entre février et mars 2026, pour une durée totale de 2 mois, soit 8 semaines de résidence.
Un logement dans le centre-ville de Marseille (quartier des Cinq Avenues) sur la première période, puis à la Villa Deroze à La Ciotat pour la deuxième période seront mis à la disposition du·de la résident·e, incluant chacun un espace de travail adapté.

Actions de médiation
Par le dépôt de son dossier, le·la candidat·e s’engage à réaliser 2 à 4 actions de médiation (rencontres et ateliers) organisées par La Marelle et Fotokino. Ces actions permettront au public de mieux connaître le travail du·de la résident·e, et de rendre compte de son projet.

Partenaires & soutien financier 
Lieu de croisement pour les autrices, auteurs et artistes, La Marelle organise des résidences de création, à Marseille, à La Ciotat et dans la région Sud. À partir des projets qu’elle accompagne, elle soutient et publie des formes innovantes de création littéraire, propose des actions culturelles auprès du public et des professionnels, s’efforce de faire comprendre et de transmettre l’art d’écrire et sa nécessité. Ses actions se déroulent dans la métropole Aix-Marseille-Provence et en région Sud, tout en s’inscrivant dans une dimension nationale et internationale.

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Avec le soutien de la Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Dédié aux multiples formes du design, le Festival Tangible prépare sa première édition, qui se tiendra du 10 au 26 octobre 2025 à Marseille et sur le territoire de la Métropole AMP. Ce festival est envisagé comme un temps de programmation commun qui accueillera la programmation des structures partenaires, mais aussi d’autres propositions portées par toute personne ou structure désirant s’y engager.

C’est le sens de cet appel à participation, bonne lecture !

↳ Le festival se déroulera du 10 au 26 octobre 2025
↳ Date limite d’envoi de la proposition : 16 mai 2025

Rencontre "histoires de design" avec Inès Bressand et Rémi Marilleau – 2 mai 2025 à 18h30
Démonstration capitonnée le samedi 3 mai de 14h à 18h30 - entrée libre - dans le cadre du PAC

Fotokino invite Inès Bressand et Rémi Marilleau pour une micro-résidence d'une semaine au Studio Fotokino. Ils y poursuivront leur recherche autour de la matelasserie, initiée à la Fondation Martell (Cognac) en novembre 2024 et février 2025 dans le cadre de leur résidence « Création & Transition ». L'occasion pour la designeuse et l'artisan textile de fabriquer une nouvelle pièce, en se réappropriant des savoir-faire traditionnels permettant de contraindre la matière.

Le samedi 3 mai, les visiteurs pourront découvrir le résultat leur travail, tout en s'initiant au capitonnage, une technique classique de rembourrage, caractérisée par l'utilisation de boutons pour créer un motif en relief. Accompagné par Inès et Rémi, chacun pourra fixer une bouffette à l'aide d'une très longue aiguille, participant ainsi à l'élaboration d'un volume textile qui évoluera au fil des heures de l'après-midi.

Vernissage le samedi 10 mai 2025 à partir de 11h
Exposition en entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h30
Rencontre avec les artistes le samedi 10 mai à 18h30

Depuis quelques années, le textile à base de fibres naturelles séduit un nombre croissant de créateur·ices, souhaitant ancrer leurs projets dans des territoires spécifiques et valoriser les ressources locales. L’exposition « Le Champ des possibles » rassemble une sélection de pièces de cinq d’entre eux, donnant un aperçu d’une pratique qui échappe aux étiquettes, située au croisement des arts visuels et du design.
C’est le cas d'Inès Bressand, designeuse, et Rémi Marilleau, artisan textile, qui se sont emparés de la laine et du coton pour mener une recherche autour de la matelasserie, lors d’une résidence à la Fondation Martell, à Cognac. Pendant deux mois, ils ont exploré le capitonnage, une technique permettant de contraindre la matière. Leurs volumes dialogueront avec les œuvres des plasticiennes Elise Peroi et Jeanne Tresvaux du Fraval, qui réinterprètent également les usages et savoir-faire ancestraux. La première utilise la tapisserie pour créer des architectures aériennes en fils et en bois, telle que « Vent dominant » installée dans l'espace principal, version tissée d’une cabane de gardian. La deuxième interroge les formes et fonctions des objets du quotidien, comme les vêtements des métiers traditionnels de Provence dont elle a imaginé de nouvelles versions. Le vêtement (mais pas seulement), est aussi au cœur de la pratique d’Harumi Sugiura, artisane textile, qui se consacre depuis plus de dix ans à l’art du plissage sur tissu et à la teinture végétale, donnant lieu à des étoffes aux allures d’origamis souples.
Cet ensemble de recherches et de productions, brouillant les frontières entre artisanat et création contemporaine, sera à découvrir au Studio, comme une balade dans le champ des possibilités offertes par la réappropriation des matières naturelles et des techniques qui leur sont associées.

Dans sa pratique, Inès Bressand s’intéresse aux matières pauvres et ordinaires, qu’elle transforme par des procédés manuels ne nécessitant que peu d’outils. Par la recherche et le prototypage, elle ancre ces savoir-faire dans un dialogue fertile avec l’artisan·ne, afin de créer objets, meubles ou accessoires. De son côté, Rémi Marilleau est un artisan tapissier spécialisé dans le textile, collaborant régulièrement avec des architectes d'intérieur sur différents projets. Les deux Marseillais ont conjugué leur expertise respective lors d’une résidence à la Fondation Martell, avec le projet d’élargir les domaines d’application de la matelasserie pour élaborer des formes inédites.

Elise Peroi, plasticienne, vit et travaille entre Bruxelles et Arles. Ayant longtemps hésité entre la peinture et le tissage, elle a trouvé une forme qui allie les deux, peignant d’abord sur de la soie qu'elle découpe ensuite en fine lanières. Celles-ci sont tissées sur des fils de lin, en jouant avec les pleins et les vides créés par les textures et la transparence. Récemment en résidence aux Ateliers de la Madeleine à Arles, elle y a développé un projet intitulé « Nouer une cabane », inspiré des maisons de gardians en Camargue.

Designer textile, teinturière et plisseuse, Harumi Sugiura explore les techniques de plissage occidental qu’elle associe aux pliages japonais afin de produire des matières uniques,  teintées en couleurs naturelles. Les textiles qu’elle plisse sont utilisés pour la réalisation de projets conçus par des designers, architectes d'intérieur, stylistes ou artistes plasticiens. Elle présente une sélection de pièces en laine, soie ou ramie, aux côtés d’exemples de métiers à plisser, permettent de mieux comprendre ce processus méconnu.

Jeanne Tresvaux du Fraval, également plasticienne, se concentre sur l’exploration des choses du quotidien, de manière à en déconstruire les formes et les usages. À l’occasion d’une résidence aux Ateliers de la Madeleine - en même temps qu’Elise Peroi - elle s’est intéressée aux objets et aux vêtements de métiers traditionnels provençaux, dont l'installation "Un étalage ordinaire" est l'aboutissement. Ici, chaque pièce s’assemble, se superpose, se plie, tel un grand jeu de construction.

Vernissage le samedi 10 mai 2025 à partir de 11h
Exposition en entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h30
Rencontre avec les artistes le samedi 10 mai à 18h30

Depuis quelques années, le textile à base de fibres naturelles séduit un nombre croissant de créateur·ices, souhaitant ancrer leurs projets dans des territoires spécifiques et valoriser les ressources locales. L’exposition « Le Champ des possibles » rassemble une sélection de pièces de cinq d’entre eux, donnant un aperçu d’une pratique qui échappe aux étiquettes, située au croisement des arts visuels et du design.
C’est le cas d'Inès Bressand, designeuse, et Rémi Marilleau, artisan textile, qui se sont emparés de la laine et du coton pour mener une recherche autour de la matelasserie, lors d’une résidence à la Fondation Martell, à Cognac. Pendant deux mois, ils ont exploré le capitonnage, une technique permettant de contraindre la matière. Leurs volumes dialogueront avec les œuvres des plasticiennes Elise Peroi et Jeanne Tresvaux du Fraval, qui réinterprètent également les usages et savoir-faire ancestraux. La première utilise la tapisserie pour créer des architectures aériennes en fils et en bois, telle que « Vent dominant » installée dans l'espace principal, version tissée d’une cabane de gardian. La deuxième interroge les formes et fonctions des objets du quotidien, comme les vêtements des métiers traditionnels de Provence dont elle a imaginé de nouvelles versions. Le vêtement (mais pas seulement), est aussi au cœur de la pratique d’Harumi Sugiura, artisane textile, qui se consacre depuis plus de dix ans à l’art du plissage sur tissu et à la teinture végétale, donnant lieu à des étoffes aux allures d’origamis souples.
Cet ensemble de recherches et de productions, brouillant les frontières entre artisanat et création contemporaine, sera à découvrir au Studio, comme une balade dans le champ des possibilités offertes par la réappropriation des matières naturelles et des techniques qui leur sont associées.

Dans sa pratique, Inès Bressand s’intéresse aux matières pauvres et ordinaires, qu’elle transforme par des procédés manuels ne nécessitant que peu d’outils. Par la recherche et le prototypage, elle ancre ces savoir-faire dans un dialogue fertile avec l’artisan·ne, afin de créer objets, meubles ou accessoires. De son côté, Rémi Marilleau est un artisan tapissier spécialisé dans le textile, collaborant régulièrement avec des architectes d'intérieur sur différents projets. Les deux Marseillais ont conjugué leur expertise respective lors d’une résidence à la Fondation Martell, avec le projet d’élargir les domaines d’application de la matelasserie pour élaborer des formes inédites.

Elise Peroi, plasticienne, vit et travaille entre Bruxelles et Arles. Ayant longtemps hésité entre la peinture et le tissage, elle a trouvé une forme qui allie les deux, peignant d’abord sur de la soie qu'elle découpe ensuite en fine lanières. Celles-ci sont tissées sur des fils de lin, en jouant avec les pleins et les vides créés par les textures et la transparence. Récemment en résidence aux Ateliers de la Madeleine à Arles, elle y a développé un projet intitulé « Nouer une cabane », inspiré des maisons de gardians en Camargue.

Designer textile, teinturière et plisseuse, Harumi Sugiura explore les techniques de plissage occidental qu’elle associe aux pliages japonais afin de produire des matières uniques,  teintées en couleurs naturelles. Les textiles qu’elle plisse sont utilisés pour la réalisation de projets conçus par des designers, architectes d'intérieur, stylistes ou artistes plasticiens. Elle présente une sélection de pièces en laine, soie ou ramie, aux côtés d’exemples de métiers à plisser, permettent de mieux comprendre ce processus méconnu.

Jeanne Tresvaux du Fraval, également plasticienne, se concentre sur l’exploration des choses du quotidien, de manière à en déconstruire les formes et les usages. À l’occasion d’une résidence aux Ateliers de la Madeleine - en même temps qu’Elise Peroi - elle s’est intéressée aux objets et aux vêtements de métiers traditionnels provençaux, dont l'installation "Un étalage ordinaire" est l'aboutissement. Ici, chaque pièce s’assemble, se superpose, se plie, tel un grand jeu de construction.

Vernissage le samedi 10 mai 2025 à partir de 11h
Exposition en entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h30
Rencontre avec les artistes le samedi 10 mai à 18h30

Depuis quelques années, le textile à base de fibres naturelles séduit un nombre croissant de créateur·ices, souhaitant ancrer leurs projets dans des territoires spécifiques et valoriser les ressources locales. L’exposition « Le Champ des possibles » rassemble une sélection de pièces de cinq d’entre eux, donnant un aperçu d’une pratique qui échappe aux étiquettes, située au croisement des arts visuels et du design.
C’est le cas d'Inès Bressand, designeuse, et Rémi Marilleau, artisan textile, qui se sont emparés de la laine et du coton pour mener une recherche autour de la matelasserie, lors d’une résidence à la Fondation Martell, à Cognac. Pendant deux mois, ils ont exploré le capitonnage, une technique permettant de contraindre la matière. Leurs volumes dialogueront avec les œuvres des plasticiennes Elise Peroi et Jeanne Tresvaux du Fraval, qui réinterprètent également les usages et savoir-faire ancestraux. La première utilise la tapisserie pour créer des architectures aériennes en fils et en bois, telle que « Vent dominant » installée dans l'espace principal, version tissée d’une cabane de gardian. La deuxième interroge les formes et fonctions des objets du quotidien, comme les vêtements des métiers traditionnels de Provence dont elle a imaginé de nouvelles versions. Le vêtement (mais pas seulement), est aussi au cœur de la pratique d’Harumi Sugiura, artisane textile, qui se consacre depuis plus de dix ans à l’art du plissage sur tissu et à la teinture végétale, donnant lieu à des étoffes aux allures d’origamis souples.
Cet ensemble de recherches et de productions, brouillant les frontières entre artisanat et création contemporaine, sera à découvrir au Studio, comme une balade dans le champ des possibilités offertes par la réappropriation des matières naturelles et des techniques qui leur sont associées.

Dans sa pratique, Inès Bressand s’intéresse aux matières pauvres et ordinaires, qu’elle transforme par des procédés manuels ne nécessitant que peu d’outils. Par la recherche et le prototypage, elle ancre ces savoir-faire dans un dialogue fertile avec l’artisan·ne, afin de créer objets, meubles ou accessoires. De son côté, Rémi Marilleau est un artisan tapissier spécialisé dans le textile, collaborant régulièrement avec des architectes d'intérieur sur différents projets. Les deux Marseillais ont conjugué leur expertise respective lors d’une résidence à la Fondation Martell, avec le projet d’élargir les domaines d’application de la matelasserie pour élaborer des formes inédites.

Elise Peroi, plasticienne, vit et travaille entre Bruxelles et Arles. Ayant longtemps hésité entre la peinture et le tissage, elle a trouvé une forme qui allie les deux, peignant d’abord sur de la soie qu'elle découpe ensuite en fine lanières. Celles-ci sont tissées sur des fils de lin, en jouant avec les pleins et les vides créés par les textures et la transparence. Récemment en résidence aux Ateliers de la Madeleine à Arles, elle y a développé un projet intitulé « Nouer une cabane », inspiré des maisons de gardians en Camargue.

Designer textile, teinturière et plisseuse, Harumi Sugiura explore les techniques de plissage occidental qu’elle associe aux pliages japonais afin de produire des matières uniques,  teintées en couleurs naturelles. Les textiles qu’elle plisse sont utilisés pour la réalisation de projets conçus par des designers, architectes d'intérieur, stylistes ou artistes plasticiens. Elle présente une sélection de pièces en laine, soie ou ramie, aux côtés d’exemples de métiers à plisser, permettent de mieux comprendre ce processus méconnu.

Jeanne Tresvaux du Fraval, également plasticienne, se concentre sur l’exploration des choses du quotidien, de manière à en déconstruire les formes et les usages. À l’occasion d’une résidence aux Ateliers de la Madeleine - en même temps qu’Elise Peroi - elle s’est intéressée aux objets et aux vêtements de métiers traditionnels provençaux, dont l'installation "Un étalage ordinaire" est l'aboutissement. Ici, chaque pièce s’assemble, se superpose, se plie, tel un grand jeu de construction.